
























Les années se traînent d'une lumière vers une autre. Cette galerie s'étire entre les draps du temps. Entre les dernières photos et les premières, le corps de C. a vécu plusieurs métamorphoses qui l'ont sculptée comme de l'argile. Des sentiers neufs s'y sont creusés, des puits anciens ont été clos. Une voie jaillit, une autre tarit. Nos corps aussi sont des galeries. Le métal et le verre de mon appareil restent quant à eux égaux. Faufilés, serpentant dans les contours du temps qui fuit, à peine érodés, pour capturer nos petits pans de mémoire d'un cycle à l'autre.